Transactions « illégitimes » sur le pétrole et le gaz du pays : On joue avec le feu!

Dans son argumentaire déployé tout au long de ses multiples discours, le chef d’état major de l’armée, le Général Gaid Salah tenait à insister que seul le président élu sera en mesure d’entreprendre les réformes constitutionnelles et toutes autres dispositions profondes.

 

Autrement dit, l’essentiel de ce qui serait susceptible d’engager le pays devra reposer sur les épaules du futur président.  Pour l’heure, le Général insinue que l’urgence consiste à élire ce président.

Gaid Salah estime en réponse à ceux qui appellent à une transition et à une révision des textes de la constitution , que cela ne saurait se faire qu’ après les présidentielles du 12 Décembre.

Et celui qui sera élu aura à assumer ces réformes ou à les entreprendre.

Mais alors, du moment que les grandes décisions devraient être du ressort d’un président « élu » et d’un gouvernement supposé légitime , pourquoi tant d’empressement à vouloir faire passer la loi sur les hydrocarbures avant l’arrivée de ce président ?

Qu’est ce qui explique une telle précipitation ?

La question des ressources stratégiques du pays n’est elle pas aussi importante que la révision constitutionnelle dont le Général souligne qu’ elle ne pourra être l’oeuvre que du futur président ?

Alors pourquoi ne pas réserver également ce texte sur les hydrocarbures au prochain exécutif, celui attendu, inéluctablement après le départ de l’équipe Bedoui ?

Autant d’interrogations méritent d’être soulevées dans cette démarche  de L’exécutif de Bedoui qui affiche une telle légèreté sur une question aussi sensible que celle liée aux hydrocarbures.

Il y a urgence à stopper cette décision ou du moins à ouvrir un large débat et éclairer l’opinion sur cette loi qui concerne la richesse du peuple .

Et nul n’a le droit ou le pouvoir de l’engager , l’hypothequer sans avoir le préalable de la légitimité.

ABN

 

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