Quand Rebrab rencontrait un ancien chef de gouvernement: Il lui rejette un projet de 1 million d’emplois !

 » Monsieur Rebrab, vous êtes suffisamment riche.  Pourquoi continuez vous à vous plaindre ?  » . Telle fut la réponse cinglante d’un ancien chef du gouvernement qui avait enfin accepté de recevoir Issad Rebrab et ce grâce à un intermédiaire qui réussit à l’époque à  décrocher ce rendez vous.

Le patron de cevital était fier d’exposer à son interlocuteur les contours de son méga projet qui allait déboucher par une création d’emplois record.  Pas moins d’un million d’algeriens allaient trouver un travail de manière directe et indirecte à la faveur de cet investissement grandiose qui devait être réalisé sur le site de Cap Djenet dans la wilaya de Boumerdes.

Il s’agissait d’une réunion de plusieurs activités stratégiques , de la pétrochimie, construction navale ainsi que de l’industrie de l’aluminium entre autres et qui allaient permettre de dégager des plus values inestimables pour le pays.

Pas moins de 5 wilayas du centre de l’Algérie, devaient profiter de cette immense réalisation . Boumerdes, Alger, Tizi ouzou , Blida et Bouira devaient fournir l’essentiel de cette main d’oeuvre et gagner concrètement en terme d’impact économique engendré.

Le dossier ficelé et entièrement maîtrisé sur le plan de l’étude , suscite l’admiration de tous les experts.  Nationaux et étrangers qui y voient une véritable voie de développement pour l’Algérie .

Ne manquaient plus que les autorisations de l’administration publique afin de traduire ces chantiers sur le terrain.

Frappant à toutes les portes, Rebrab essayera de sensibiliser toutes les autorités sur le caractère singulièrement stratégique de ce projet . Il finira donc par gagner cette « précieuse » audience auprès d’un chef de l’exécutif qui n’avait de cesse de crier que l’Algérie avait besoin de tous ses opérateurs économiques et que l’Etat allait être présent à leurs côtés pour les aider dans leurs investissements.

La réalité était toute autre : le bref échange entre rebrab et ce chef de gouvernement illustre toute l’incompétence , voire l’insouciance des décideurs en direction de l’utilité publique , de l’intérêt général et du développement du pays .

Un chef de gouvernement qui raisonne en richesse personnelle d’un opérateur et qui efface d’un simple trait la richesse réelle de tout un pays.

Il ne sera aucunement sensible sur le million d’algeriens qui allaient gagner un emploi durable . Il avait cette décision entre ses mains .

Wahib A

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