Manque de liquidités: Incompétence ou sabotage, la confiance à rude épreuve…

Dans ce phenomène de manque de liquidités qui suscite colére et incompréhension des citoyens se rendant aux guichets de la poste, il doit bien y avoir des responsabilités à situer.

Par delà les soupçons de sabotage tel que relevé par le président de la république lui même , se basant sur des rapports de situation, il est quand même curieux de noter la persistance de cet incident dont les effets peuvent réellement être de portée dévastatrice.

Le plus surprenant dans cette problématique demeure l’absence de la Banque d’Algérie , de par sa qualité d’institut d’émission et d’autorité monétaire dont la compétence en la matière pourrait éclairer l’opinion sur la nature de ces dysfonctionnements.

Il est vrai aussi que la banque mère du pays est toujours sans patron , depuis que son gouverneur a été promu ministre des finances dans le dernier remaniement ministériel et sans qu’il ne soit remplacé.

D’ailleurs Aymen Benabderrahmane, le ministre des finances à l’instar du patron d’Algerie Poste serait bien placé afin de situer la source de ces dysfonctionnements qui affectent la disponibilité de la monnaie fiduciaire.

Outre son caractere sensible , cette grave anomalie qui entame le confort des citoyens et séme la méfiance autour d’institutions de l’Etat, le travail entrepris par le président de la republique afin de regagner la confiance des algériens risque de subir un serieux discrédit.

Le citoyen ne fondant ses opinions que sur le concret , il serait vite interpellé par ce qu’il pourrait interpréter comme faiblesse des institutions . Et au mieux, l’incompétence des responsables en charge de missions aussi élementaires  que celle se rapportant à la gestion des liquidités.

Comment peut on adhérer à une vision de relance aussi ambitieuse que celle officiellement déclinée alors que le minimum requis dans un simple acte de gestion de tresorerie cause autant de soucis?

Si le probleme reléve d’un complot, cela inquiete davantage le commun des citoyens en ce sens où une telle hypothése suggère un niveau de vulnérabilité pas trés rassurant.

L’incompétence non plus ne peut être etrangère à ces dysfonctionnements qui surviennent à un moment où la crédibilité est en phase cruciale de reconstruction.

En définitive ce qui peut sembler comme incident anodin et probablement passager , risque de remettre en cause toute la confiance que l’on s’attelle à regagner.

Au niveau de certaines postes où les citoyens souffrent le martyre ,  le discours de relance du président de la république est mis à mal par ces pratiques …

ABN

 

 

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