L’algerie va renouer avec la banque privée

Le retour des banques privées Algériennes.

Dans cette batterie de solutions envisagées par les pouvoirs publics afin de redonner du souffle à l’économie nationale en ces temps de crise, figure cette grande annonce : Ouverture des agréments aux privés algériens détenteurs de capitaux afin de créer des banques.

C’est le ministre des finances qui l’a fait savoir et qui marque ainsi la fin d’une ère d’interdiction qui n’a que trop duré du fait de ces décisions anti économiques prises sous l’ancien système, au lendemain du scandale khalifa Banque.

Le gouvernement Djerrad veut renouer avec la libre initiative accordée au privé national sans discrimination aucune, laisse t il entendre.

Le but étant de capter l’épargne publique notamment les capacités financières des grands patrons à mettre au service de l’économie via ces institutions bancaires dont le rôle sera de servir à l’évidence d’appui indirect à la réanimation de l’entreprise à travers un meilleur accès au crédit.

Pour rappel après la disparition forcée de toute banque privée à capitaux nationaux, consécutivement à une décision aussi suspecte qu’aberrante à l’époque, Le marché national de la finance a été livré pieds et poings liés au bonheur de banques étrangères, notamment françaises et arabes.

Leur contribution dans le financement réel de l’économie n’a jamais été établie si ce n’est leur tendance à encourager explicitement les exportations des pays dont elles sont originaires. Et au prix fort.

Des banques privées nationales telles khalifa, la BCIA, la CA banque, AIB banque, Rayan Banque ou encore Arco banque qui ont suivi la première expérience de Union Banque lancée dans les années 90 par Ibrahim Hadjas ont toutes été  » éliminées  » par un système perdu entre le financement des campagnes électorales et celui de l’économie.

Il était temps que des correctifs soient engagés pour associer le privé dans cette démarche de démocratisation de l’économie.

Karim. A

ABN

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