La taille de l’échec : L’Algérie, le pays aux milles hôpitaux!

Ould Abbes Djamel, l’homme au plus long souffle politique est il finalement la représentation réelle d’un échec ? Une preuve physique d’un désordre général qui va croissant dans la maison Algérie devenue un paradis des discours et le meilleur pays  au monde suivant le classement d’un imaginaire traduit par des sorties théâtrales rivalisant avec les plus hautes créations artistiques.

 L’art de ne voir que le blanc autour du noir ambiant est un don politique qui sied parfaitement aux hommes du FLN, retranchés derrière leur garnison de « fortunes » , scrutant les horizons aussi larges que lointains dépassant naturellement toutes les espérances de vie .

L’ambition plus forte que la raison, le discours servi pour vanter des réalisations de » rêve » signées sous l’ere de Bouteflika rassemble une addition de chantiers , des longueurs de routes , un nombre d’écoles et une multiplication d’universités.

Le tout visible à l’oeil nu . Sur fonds de 1000 milliards de dollars sur 20 ans . Et la machine qui consomme autant, tourne à plein régime et entraîne tout un lot de fumées, se résume à un moteur qui ronfle , qui tourne mais qui n’avance pas . Cela porte un nom: la dépense ! En politique, la confusion est voulue . Entretenue .

 Parfois aussi par incompétence ! Entre la notion d’investissement et celle de la dépense, il y a un lot de définitions susceptibles de renvoyer  le FLN sur les bancs de l’école de vérité.

L’échec est entrain de se reconvertir en réussite.  Par la grâce des discours . Celle des chiffres que nul n’est en mesure de contrôler. Pas même les députés acquis à la cause de leurs salaires. En majorité, haut la main et tête baissée.

Dans cette ambiance normalisée par le salut de l’absent à travers son portrait délicatement porté ou affiché, un cadre à respecter et une image à honorer, tous les miracles peuvent se réunir. Juste le temps d’un discours .

Le temps d’une dose d’applaudissements et l’impression d’une algerie meilleure sera immédiatement dégagée, voire adoptée telle une vérité redecouverte.

Les Algériens avaient oublié que leur pays était le plus avancé, le mieux géré, le plus développé et le plus envié. Ceux qui oseraient en douter disposent de la liberté des choix : croire en Djamel Ould Abbes et ses tendres discours .

Ou encore se faire admettre pour soins d’urgence dans l’un des meilleurs hôpitaux du pays.  Celui tant envié même par ceux dont la santé est plus consistante que les discours de nos amis du vieux parti.  Celui d’un passé sans fin . Et au futur sans but.

Abdelkrim alem

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