Il a equipé les hôpitaux de Biskra: Ce donateur que l’on veut diaboliser

Une très importante dotation de matériel médical vient d’être réceptionnée par les autorités de la wilaya de Biskra.

Cette dotation composée de tout ce dont ont besoin les hôpitaux de cette wilaya pour lutter contre la pandémie du coronavirus.

Elle  a été dépêchée sous forme de donation comme première expédition. Elle a été suivie d’une autre spécialement pour l’hôpital de Sidi Okba.

D’autres vont suivre, nous a-t-on appris.

L’initiateur de cette opération a demandé qu’on ne cite pas son nom, mais l’insistance de journalistes sur place a fait que, non seulement son nom a été révélé, mais avec tout ce qu’on lui avait collé comme mal à tort.

C’est de Salim Becha qu’il s’agit.

C’est le notaire Le plus prestigieux dit-on : « il a gagné beaucoup d’argent et le voici essayant de soigner son image dans sa ville natale, Biskra. »

 

Quelle honte ! et dire que cela vient de la part d’un de ses principaux organisateurs. Décidément, il n’y a pas de mal pire que le dénigrement et l’ingratitude.

 

J’aurais été des plus heureux de voir d’autres citoyens de la wilaya, plus riches que lui, nous consacrer des aides avec un budget aussi conséquent (plus de douze milliards ) ou davantage.

 

Ne pouvant rester indiffèrent devant ce mal gratuit, je me dois intellectuellement, d’éclairer l’opinion publique sur le vrai Salim Becha :

Que dire de ce personnage que j’ai perdu de vue depuis longtemps, qu’il n’est autre qu’un ami d’enfance avec lequel j’ai grandi et accompli un bon chemin de ma vie y compris professionnelle. : Si non que son tort, ce soit  celui d’avoir réussi là où beaucoup ont échoué.

 

Issu d’une famille modeste, il a grandi dans un quartier populaire de Biskra, connu par sa modestie et sa générosité.

Son ambition nous dit-il à l’époque : « C’est devenir riche pour venir en aide aux autres et assouvir ma passion de collectionneur. »

Enfant, il collectionnait déjà les timbres,les insectes et papillons de la région.

Ses études primaires et secondaires une fois terminées à Biskra, il rejoignit l’École nationale d’administration (ENA).

Il fût diplômé de la 11e promotion.

Sa vie professionnelle commença dans l’administration locale au cabinet de la wilaya d’Ouargla.

 

Pendant la décennie noire, il occupa les postes de chefs de Daïras dans les zones les plus affectées par le terrorisme barbare dans lesquelles, il était exposé à une mort certaine à tout moment, en l’occurrence : El Aouana dans la wilaya de Jijel et Ouled Yaiche dans la wilaya de Blida.

 

Il termina volontairement sa vie professionnelle dans l’administration locale en 1998 comme chef de Daïra d’Hussein dey, sachant qu’il s’est présenté au concours de la profession de notaire et l’a obtenu en 1995.

 

Malgré cela, il rajouta trois ans au service de son pays, dans les moments les plus difficiles, et dans les régions les plus dangereuses, ne voulant absolument pas abandonner sa mission en dépit des risques encourus.

Les 20 ans de règne de la issaba ont commencé en 1999 avec l’arrivée au pouvoir de Bouteflika.

 

Alors, comment l’accuse-t-on « d’avoir gagné beaucoup d’argent » ?

Alors qu’il a été un simple commis de l’État auparavant, et pendant leur règne, un simple notaire, comme il y en avait des centaines en Algérie.

Pourquoi lui spécialement?

En fait, ce qu’on ne veut pas admettre, c’est que dans la vie, il y a qui s’élèvent, et ceux qui stagnent, il y a ceux qui accomplissent des choses et ceux qui ne font rien ou qui ne savent pas que faire, et il y a ceux qui réussissent dans tout ce qu’ils entreprennent. Dans cette dernière catégorie s’y trouvent ceux qui ont les qualités et traits de caractère de ceux qui réussissent.

 

Tel que je le connais, Salim Becha  fait partie tout simplement de cette catégorie.

Il est entreprenant, fonceur, audacieux, courtois, et de surcroît, un parfait connaisseur de son métier.

C’est ce que lui a valu une notoriété et une reconnaissance avérée en tant que notaire le plus connu sur la place d’Alger.

C’est suivant cette notoriété qu’il a été choisi pour plusieurs transactions des principaux partenaires nationaux et internationaux dont certaines sur des valeurs de millions voire de milliards de dollars.

Le notaire Salim Becha a perçu des rémunérations peut être importantes, mais en stricte conformité avec la loi et la règlementation.

 

J’invite donc tous ceux qui le dénigrent et qui l’accusent à tort de faire leurs calculs de ce qu’il a pu gagner dans ces transactions et surtout se renseigner sur ce qu’il en a fait, d’où ma fierté de son amitié.

 

C’est à partir de ces opérations , suivies d’autres à l’international, qu’il est devenu riche. Et comme l’argent appelle l’argent comme on dit, c’est tout à fait normal qu’il se trouve avec des biens commerciaux et immobiliers.

Claude Sérillon disait « Nous sommes dans une ère de dénigrement, de délation, d’ironie crasseuse sur tout et tout le monde. »

 

C’est d’autant plus vrai, que le dénigrement est devenu de nos jours sans réserve aucune, utilisé pas uniquement par les revanchards et les jaloux qui propagent sciemment des calomnies et des mensonges pour faire du mal, mais aussi par ceux qui gobent tout ce qu’ont leurs raconte, comme c’est le cas de cet organisateur.

 

En effet, la compagne de dénigrement dont a fait l’objet Salim Becha ces derniers temps, via les réseaux sociaux est l’œuvre de revanchards et de jaloux.

Sinon comment peut-on vouloir monter l’opinion publique contre quelqu’un qui a gagné légalement son argent, si on n’est pas animé de rancœurs ou de jalousie?

 

Ce qu’on ne sait pas, cet homme de cœur dépense discrètement beaucoup d’argent en venant en aide là où il faut.

Biskra n’est pas le seule lieu de ses initiatives.

Quant à ses initiatives publiques au niveau national et même international au profit de sa ville natale et son pays l’Algérie, il en a mis de son argent, de son énergie et surtout de son amour pour la culture, pour les artistes et pour Biskra, sa ville natale et de cœur.

 

Au niveau national, il a équipé la mosquée de Sidi Okba de tapis persans, ainsi que la nouvelle grande mosquée d’Alger qui vient d’être achevée.

Cet édifice grandiose cultuel et culturel a été recouverte de ce noble tapis connu d’une très haute qualité, reconnue mondialement.

De même, il a partagé son rêve d’enfance avec le peuple algérien, en faisant don au ministère de la culture de 8000 pièces exceptionnelles d’œuvres d’art, non seulement la plus importante de l’histoire de l’Algérie indépendante mais, l’une des plus importantes de l’histoire de l’humanité, cette précieuse donation a été affectée aux différents musées algériens y compris celui de Biskra.

 

Sur le plan international Salim Becha a fait honneur à sa ville natale et à son pays l’Algérie, en organisant à l’Institut du monde Arabe une grande exposition intitulée : Biskra, Sortilèges d’une Oasis.

Cette prestigieuse institution culturelle a inauguré sa saison culturelle 2016-2017 par cette éblouissante exposition.

Jack Lang, Président du Haut Conseil d’Administration de cette éminente institution parisienne, a déclaré à l’occasion : « Maître Bêcha a mis à la disposition de l’Institut du monde Arabe (IMA), pour les besoins de cette exposition, de nombreux documents et des pièces d’art extrêmement rares. Il nous a également soutenus matériellement par un mécénat personnel très important. Il faut lui rendre hommage. C’est un homme remarquable ».

 

Ses initiatives lui valurent, en plus de l’amour et le respect de ses amis et ses proches, une reconnaissance internationale dont un décret du roi d’Espagne Philippé 6 l’élevant au grade de « commandeur « de la Médaille du Mérite Civil.

 

Effectivement, c’est un homme remarquable, malheureusement il est victime en plus d’une compagne de dénigrement gratuit, mais aussi, d’une ingratitude de la part de son pays, notamment du ministère de la culture et des musées qu’il a équipés avec sa propre collection d’œuvres d’art.

 

Charles Dollfus disait : « les hommes font leur chemin entre l’enthousiasme et le dénigrement, les idées et les choses entre les optimistes et les pessimistes. »

 

Je rajouterai : « les hommes font leur chemin aussi, quand ils ont la conscience tranquille »

À bon entendeur…

Docteur Rafik Alloui

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