Chakib Khelil et Abdesslem Bouchouareb: Répondront ils aux convocations?

Ils sont recherchés par la justice algérienne.

Alors que Bouchouareb est supposé être à Paris, et selon d’autres infos il serait au Liban, Chakib Khelil se trouverait dans un pays arabe .
Ces deux ex ministres, cités dans des grandes affaires de corruption, sont pour l’instant hors de portée de la justice algérienne .
Abdeslam Bouchouareb, dit-on , serait actuellement en convalescence , et il aurait même adressé un certificat médical à la justice algérienne en réponse à sa convocation.

Même si il refuse de répondre aux convocations de la cour suprême, après les procédures judicaires relatives aux notifications, l’Algérie peut demander son extradition, étant donné qu’elle a ratifié le volet lié aux extraditions.

Par contre Chakib Khalil, avait quitté l’Algérie vers les USA . Mais depuis que le pays connait un revirement de situation, et que les deux pays ont ratifié toutes les conventions de coopération judiciaire, il s’est réfugié dans un état arabe, pour fuir la justice algérienne. Chakib Khelil est cité dans plusieurs affaires liées à la corruption et la dilapidation des deniers publics.

Des mesures prises conformément à l’article 573 du code de procédure pénale. Le but recherché est de fuir la notification de la justice algérienne vers un pays avec lequel l’Algérie n’a pas ratifié le volet lié à l’extradition.

Dans ces cas de figure, la justice algérienne devra recourir à la diplomatie pour lui notifier la convocation émise par la cour suprême. En cas de refus de répondre à la convocation après la troisième procédure, elle sera dans le droit de délivrer un mandat d’arrêt international à son encontre.

Pour rappel, Chakib Khelil a été cité dans les grandes affaires de corruption à savoir Sonatrach 1 et Sonatrach 2.
L’ex ministre de l’énergie avait été cité par le tribunal de Milan dans le dossier de Sonatarch1 et l’ex PDG Mohamed MEZIANE déclarait à l’époque qu’il ne faisait qu’appliquer les instructions de son chef dans l’octroi des marchés de gré à gré, ainsi que dans l’affaire de Saipem où des pots-de- vin par l’intermédiaire du fils de l’ex ministre des affaires étrangères Farid Bejaoui ont été découverts.

Abdellah DEBBACHE

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