Après sa comparution devant le CSM, le juge Sadedine Merzoug ne sera pas radié

Le juge Sadedine Merzoug a été « suspendu d’exercice pour une durée de six mois, avec maintien de la moitié de son salaire ».

Le magistrat qui a comparu ce lundi 25 janvier devant la commission de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a échappé aux poursuites judiciaires et la radiation.

Le juge est accusé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, d’avoir «violé le devoir de réserve en prenant des positions politiques », et d’avoir appelé les membres du CSM à rejoindre le mouvement populaire du 22 février », par « l’incitation à la grève du 26 octobre 2019 ».

Autre accusation pour laquelle il pouvait être envoyé devant la justice, voire même radié à vie du corps, celle relative à « l’entrave du travail judiciaire et déstabilisation des institutions de l’Etat ».

Cette affaire « a été reportée à une prochaine session de la commission de discipline du CSM, à la demande de sa défense », a-t-on appris de sources judiciaires.

Le juge Sadedine Merzoug, porte-parole du Club des magistrats algériens (Non agréé), s’est distingué lors du mouvement des magistrats au lendemain du déclenchement du Hirak. Son soutien franc à la révolution populaire lui a valu l’isolement par le Syndicat national des magistrats (SNM).

Rappelons que le magistrat Sadedine Merzoug a déjà été suspendu en décembre 2019, par notification suite à son refus annoncé d’encadrer les élections présidentielles.

Aziz. T

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer