Ali Ghediri préfère l’embuscade: Le silence troublant du soldat candidat

Ghediri qui avait fait sensation depuis l’annonce de sa candidature vient de perdre une bataille ! Il affiche déjà un premier échec. Et cela risque de coûter cher dans le parcours à peine entamé. En perdant son directeur de la communication, H’mida el Ayachi qui a jeté l’éponge, Ali Ghediri risque d’être sérieusement indisposé pour la suite de sa démarche.

Déjà que sans cette défection du directeur de communication, le cafouillage observé dans les sorties devant les médias oû le candidat Ghediri laissait montrer ses inaptitudes flagrantes à véhiculer ses messages, il devenait curieux de noter cette tendance de l’homme à se piéger dans sa propre démarche : rencontrer les médias pour ne pas répondre aux questions ! Celui qui avait suscité l’admiration de pas mal d’algeriens et constitué le temps d’un acte de bravoure, une alternative potentielle, est en train de perdre un capital inestimable .

Au départ , Ghediri représentait une curiosité bien attirante, un rebelle au service des espoirs . L’homme qui a livré quatre à cinq interviews l’espace de quelques jours avec un contenu fixe et sans nouveautés a fini par se mettre d’office au registre de la  » banalisation « . D’une interview à und autre , il n’a apporté aucun fait nouveau qui renseigne sur la stratégie de l’homme dont la détermination farouchement montrée à ne point céder dans cette course , reste certes visible mais non démontrée par un contenu et un axe de travail qui tarde à se préciser. Ghediri est en train de s’effacer. Laissant le terrain libre à l’infatigable Nekkaz, armé de son selfie, ou d’un Ghani Mehdi qui vend le rêve d’une jeunesse à l’anglaise .

La communication version Ghediri est coincée entre le général formé au secret et à la stratégie du silence et le civil nouvellement arrivé dans l’arène complexe d’un système politique barricadé avec l’appui d’une administration acquise à l’avance aux tenants des leviers .

Karim A

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