À 2 jours de sa libération: Karim Tabbou  » écope  » d’un procès et d’un an de détention

 

 

Il ne sortira que dans 6 mois .

Alors que les algériens à l’instar du monde entier sont plongés dans cette inquiétude née de la propagation de la pandémie, le confinement auquel appellent les autorités semble faire exception pour la justice.

Cette dernière, contre toute attente a programmé un procès  » politique  » en appel de l’un des activistes les plus en vue de la contestation populaire , Karim Tabbou, qui est en passe de devenir plus qu’ un symbole pour la démocratie mais surtout une victime de ce qui semble être un acharnement organisé.

Les Algériens sont choqués de l’affaire Tabbou et pour preuves ce qui s’est passé aujourd’hui à la cour d’Alger .

 

Karim Tabbou qui devait être libéré ce 26 mars vient d’être condamné à 1 an de prison ferme par la cour d’Alger.

Selon quelques avocats rencontrés sur place, Karim Tabbou a été conduit ce matin à la cour d’Alger alors que personne n’était informé de ce procès, ni ses avocats et encore moins sa famille.

Refusant d’être jugé sans la présence de ses avocats, Karim Tabbou a fait un malaise ( pic de tension ) et a dû être transféré à l’infirmerie de la dite cour .

Le juge aurait refusé de reporter l’affaire et a maintenu l’audience alors que les avocats qui ont fini par arriver en force ont insisté sur la nécessité de tenir compte de l’état de santé de Tabbou.

Malgré tout le juge le condamne à 1 an de prison ferme .

Autour de la cour il n’y avait pas foule. Quelques journalistes et parents du militant et surtout la présence remarquée de Mohsen Belabess décidément toujours aux premiers rangs .

Du jamais vu ! L’avocate qui nous a parlé était choquée, révoltée par ce qu’ elle venait de vivre :  » on n’a pas vu Karim . On a demandé à le voir sans succès .  Nous avons insisté pour le report du procès, mais le juge a refusé.  Tabbou a été condamné alors qu’ il était aux soins intensifs à l’infirmerie où il a été évacué d’urgence  » .

ABN

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