scandale Cocaïne: La police dément et dénonce

Première « victime » de la désinformation Le chauffeur personnel du patron de la police.

L’emballement des informations dans ce scandale de la cocaïne risque de faire des dégâts  » collatéraux  » si une communication saine et limpide n’est pas entreprise en urgence. Plusieurs victimes de ce flot incontrôlé des informations relayées sont à prévoir, faute d’une sérieuse prise en charge de ce dossier, à travers une communication responsable et assumée.

D’ores et déjà la direction générale de la sûreté nationale vient de démentir avec rigueur, l’implication du chauffeur personnel du général major Hamel patron de la police. Dans son démenti, selon notre confrère en ligne Algerieonline,  la DGSN souligne qu’il s’agit plutôt d’un chauffeur travaillant dans le parc automobile de ces structures policières.

démenti ferme aux informations données par les médias qui avaient cité avec « assurance » le chauffeur personnel, c’est à dire un homme de confiance de Abdelghani Hamel.

Trop grave comme info! Car cela aurait soulevé bien des inquiétudes sur la vulnérabilité du big boss  de la première structure en charge de la sécurité publique.

Et par conséquent cela prendrait une dimension sécuritaire autrement plus grave, s’agissant ici d’une proximité immédiate et de confiance entre le premier policier du pays et son chauffeur personnel. Il devient donc impératif au regard de la gravité que peuvent engendrer les flux d’informations non contrôlées d’inciter l’intelligence des responsables en charge de cet épineux dossier cocaïne à oser la bonne information.

Jusqu’ici l’impression que laisse entrevoir la gestion de toute la communication sur cette affaire, laisse penser que l’on a choisi avec soins aussi bien les médias que les informations.  Bizarrement.  Et peut être par calcul aussi ? L’urgence est de taille car la sensibilité du dossier tel qu’il est présenté à l’opinion et aux médias est en passe de provoquer les pires supputations et les plus sombres scénarios.  Il y va de la crédibilité de tout un système.

Le procès  fait par la rue bien avertie et à l affût de tout indice est d’un verdict sans appel. Les dérapages qui vont s’en suivre faute d une communication sereine, produiront à coup sûr d autres victimes, d’autres erreurs et d autres faux coupables.

Il est temps d’engager la vraie info. La bonne communication.  Sans arrières pensées et juste pour la justice. Sinon la présomption  d’innocence ne serait plus qu’un principe constitutionnel voué à la déperdition.

A.A

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