Redéfinition des missions dans l’armée : Tebboune engage le processus…

Au lendemain de la nomination du général major Mohamed Kaidi à la tête du département emploi-préparation de l’état major de l’armée, le président de la république Abdelmadjid Tebboune a désigné ce mardi, le général Abdelghani Rachedi en qualité de Directeur général adjoint à la sécurité intérieure.

Le communiqué de la présidence repris par l’APS, mentionne que le nouveau directeur général adjoint dispose de  » larges prérogatives  » .

Un poste tout aussi sensible que celui que vient fraîchement d’occuper le général major Mohamed Kaidi dont la mission est hautement stratégique selon les professionnels qui expliquent qu’ il s’agit de la coordination de l’ensemble des forces opérationnelles.

Pour sa part, le nouveau numéro 2 des services de la sécurité intérieure, le général Abdelghani Rachedi est connu pour avoir dirigé l’institut des hautes études de sécurité nationale.  Un parcours qui devra lui permettre d’appréhender sa nouvelle responsabilité en qualité d’expert avisé, ajoutent les analystes.

Par delà cette nouvelle reconfiguration de structures sensibles de l’armée, il y a matière à observation  quant aux orientations qu’entreprend le président de la république en sa qualité de ministre de la défense nationale et de chef suprême des forces armées.  La nature stratégique de ces postes clés confirme sans nul doute l’existence d’une nouvelle approche que le président Tebboune est en train d’imprimer dans les rangs de l’armée nationale.

Il y a quelques mois déjà, Tebboune avait mis fin au chef d’État major de la gendarmerie nationale alors que des supputations commandées laissaient courir d’autres insinuations quant aux prérogatives réelles du président de la république.

Il rappellera à ses  côtés , le général Medjahed comme conseiller à la sécurité .

Il avait fallu que des décisions soient prises, entre, des fins de fonctions pour les uns et des promotions pour d’autres , afin que cessent certaines lectures orientées émanant de ceux qui pensaient être dans les secrets des dieux .

L’armée, au sens de la constitution algérienne a un seul chef en la personne du président de la république.  Et cela semble être le message « accessoire »  contre des spéculations entretenues  alors que la portée de ces mouvements opérés  obéit à la nature des prérogatives de tout chef d’État.

ABN

 

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