Nacer Ali Bey, président de l’ANEXAL  » la loi pénalise l’acte d’exportation « 

Organisée ce mercredi par la direction de l’industrie et des mines de la wilaya de Bouira, avec pour thème les mécanismes d’incitation de l’investissement et son orientation vers l’exportation cette manifestation a vu la présence de plusieurs acteurs qui activent dans différents secteurs et les organes d’accompagnements tels les banques, les douanes et les assurances ainsi que des opérateurs algériens. Parmi les intervenants, Nacer Ali Bey, président de l’association nationale des exportateurs Algériens ( ANEXAL), qui n’est pas allé avec le dos de la cuillère , pour énumérer les difficultés que rencontrent les hommes d’affaires lors de l’exportation de leurs produits « Si nous avons des facilités douanières, logistiques ,même si cette dernière reste à construire, Plusieurs obstacles freinent les exportations même si le chiffre atteint en 2018 est de 2,830 milliards de dollars contre 1,900 milliards de dollars en 2017 , Les banques c’est le grand problème en Algérie .La problématique réside au niveau de la réglementation des changes « si vous recevez l’argent avant la domiciliation c’est considéré comme une infraction. Ce n’est pas normal. L’article 29 stipule que la domiciliation est préalable, c‘est à dire il faut domicilier avant de recevoir l’argent. Parfois les clients envoint l’argent avant la réception de leur marchandise. Dans ces cas le banquier, vous pénalise Parce que vous avez été payés à l’avance. Nous avons aussi les difficultés de la franchise des impôts. Mme BEJA Hayet, directrice régionale de la BADR à Bouira s’est étalée sur les facilités accordées aux investisseurs en mentionnant des crédits bonifiés qui leur sont accordés dans le domaine agricole lors des différentes campagnes . Des crédits sans intérêts durant les 6 premières années. Pour l’année 2018/2019 le crédit ERFIG pas moins de 661 fellahs en ont été bénéficiaires avec un montant évalué à 82 milliards centimes, six projets de production de la pomme de terre pour un montant de 12,4 milliards de centimes, production des produits chimiques pour 100 milliards de centimes, un abattoir industriel pour 9 milliards de centimes et ce aux côtés d’un méga projet pour 90 milliards de centimes.
Il est à noter que l’heure d’ouverture de cette journée d’étude etait prevue à 10H, selon le programme officiel, mais le wali a curieusement retardé les travaux et n’est arrivé sur les lieux qu’à midi.

Abdellah DEBBACHE

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer