Les élections présidentielles algériennes vues de France: un non catégorique pour un 5 eme mandat!

Le sort du pays pour notre communauté établie en France importe, il tient en haleine des algériens à bout de souffle. Sous des airs de je m’enfoutisme, nos compatriotes prient, ils prient pour que cesse enfin cette tragédie, ils prient par fierté pour ne point être la risée de tous les pays du monde. Ils ne veulent pas figurer au classement des républiques bananières car ils extraient du pétrole eux, ils ne font pas dans le fruit exotique : « nous revendiquons un minimum de respect et que dans la moindre des mesures, que l’on ne porte pas atteinte à notre intégrité intellectuelle » rétorque le docteur Mustapha chirurgien cardiologue.
Du simple salarié en passant par les cadres supérieurs et chefs d’entreprises, l’annonce de la candidature du president Bouteflika a produit une onde de choc, un véritable séisme.

« Nous sommes un peuple pacifiste déclare Hocine d’Argenteuil, nous avons appris à l’être a nos dépens pendant la décennie noire, nous ne voulons plus reproduire les erreurs du passé nous n’accepterons même pas la candidature du president sortant Bouteflika, ce qui serait pour nous une insulte. Seulement, nous ne laisserons pas faire et nous refuserons le chantage a l’islamisme. »

« Par ici la sortie Monsieur 5eme mandat, et puis quoi encore ! » nous dit Mr Mokdad Salah d’Aubervilliers
Les algériens de France grands et petits à l’exil voulu ou forcé, ne veulent plus de cette algerie à la Ali Baba et surtout pas des 40 voleurs dont le seul souci serait de tirer leur épingle du jeu et de se servir la plus grosse part du gâteau. Mais pourquoi ? Parce que ils ne sont en adéquation ni avec leur principes, ni avec leur religion, ni avec leur mode de vie, ce sont des renégats, des patriotes refoulés bourrés de préjugés qui n’assument, ni leur identité, ni ce pourquoi ils aspirent. Mille milliards rendez-vous compte !!!

L’intelligencia algérienne en France est aguerrie politiquement, elle est un plus pour l’algerie de demain, elle est plus que mature puisque côtoyant quotidiennement des principes démocratiques : le droit, la justice, la laïcité et pour laquelle la nation n’est pas un vain mot ; servir et ne pas se servir voila ce dont nous avons besoin.
Pondération et tempérance sont les maitres mots de ces élections pour l’instant. Le TSB (tout sauf Bouteflika) est en marche en France en tout cas : « et pourquoi pas une société civile, une démocratie moderne, on a le droit de rêver non ! Ne sommes nous pas des êtres dotés de raison comme les autres » affirme si Larbi commerçant à Drancy.

Les algériens sont en mal de trouver un dirigeant intègre puisque les propos tenus majoritairement sont ceux des rentes pétrolières, des détournements de fonds, de la vente du pays et ceux de l’impunité à l’encontre des bandits à col blancs.

RD