Le groupe Saidal ou l’histoire d’un crime économique…

Incroyable destin du groupe Saidal, ce fleuron de ‘l’industrie pharmaceutique nationale qui avait réussi à s’imposer au niveau régional , voire africain a perdu…20% de parts de marché.

Il est passé de 30% à 10% de parts de marchés en l’espace de quelques années seulement.

Et c’est Abdelmadjid Tebboune qui a fait état de ce désastre qui touche à une entreprise stratégique ayant connu des années de gloire dans son secteur. Tant en production et approvisionnement du marché domestique où elle servait dd’outil public de régulation que sur l’international.

 

Dans les années 2000 , dirigée par un certain Ali Aoun un docteur en chimie industrielle , Saidal avait tenu la dragée haute à la mafia du médicament et des lobbies de l’import qui jouaient à la déstabilisation du secteur afin d’imposer leur diktat , aidés en cela par une administration complice.

 

Pfizer, et d’autres grands noms de l’industrie pharmaceutique au niveau mondial ont reconnu la valeur du groupe saidal avec lequel ils ont noué des partenariats stratégiques en dépit de toutes les résistances internes.

Ali Aoun que Bouteflika en personne avait malmené devant les cameras a en réalité fait son entrée à Saidal dans les années 90 .

En plein furie terroriste , il avait été appelé par Ahmed ouyahia afin de precipiter la liquidation de ce groupe dont les rapports disaient qu’il ne pouvait plus continuer à activer.

Saidal devait être dissoute. Et Ali Aoun devait se charger de cette mission.

Retournement de situation: Après avoir examiné le potentiel du groupe , Ali Aoun ose le défi et annonce à Ouyahia , sûr de lui qu’il était en mesure de sauver cette compagnie et d’en faire un groupe digne de ce nom. Face à ses arguments , Ouyahia finit par l’avertir :  » Vous avez pris cet engagement et je vous tiens responsable en cas d’echec ».

 

Commence alors  l’aventure de ce qui aboutira comme une véritable académie du médicament . Saidal trouve auprès des grands labos indiens toute l’assistance nécessaire pour contourner les labos français qui voyaient leurs parts de marchés s’effriter au profit de la production naissante.

Ali Aoun échappera à une tentative d’assassinat du coté de Médéa dans les années 90 .

Il sera quelques années plus tard menacé de prison et trainé dans la boue. Il laissera apres son départ un groupe aussi riche par ses partenariats , son experience et sa gamme que la diversité des services en formation et assistance qu’il devellopa au profit de l’industroe pharmaceutique locale.

Aujourd’hui le président de la république veut redonner sa place  à ce groupe au regard de son potentiel et de ‘l’expérience acquise.

ABN

 

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