Des ministres dépassés par les événements: Un remaniement en vue?

Un mini-remaniement ministériel serait dans l’air.  On le dit même imminent.

Contrairement à l’idée répandue, Tebboune n’attendra pas jusqu’au lendemain du référendum pour opérer le remaniement.

L’equipe gouvernementale est soumise à un  » sans fautes » , une sorte d’obligation de resultats qui exige de chaque membre , une promptitude dans la décision et la prise d’initiative.

Ce qui ne semble pas être le cas…

Il y a donc des éléments qui rendent crédible cette lecture sur la necessité de revoir la composante de l’exécutif.

Si aucune source ne peut confirmer cette information, il n’en demeure pas moins que la situation d’urgence sur tous les plans accrédite cette hypothése selon laquelle Tebboune n’hesiterait pas à trancher en plein parcours afin de revoir la composante gouvernementale.

Et chaque semaine, il a l’occasion de relever les défaillances des uns et le manque de reactivité des membres de l’executif , à la faveur des réunions des conseils de ministres , qui servent « fatalement » à l’evaluation des missions de tous les responsables.

Le président ne semble point s’embarasser à se séparer de ministres jugés défaillants dans leur secteur ou dans l’incapacité de suivre le cours des événements et surtout le rythme imprimé.

Cette nouvelle tradition consistant à écarter les cadres défaillants a été montrée par Tebboune avec ces vagues de limogeages ayant touché les walis . Il en a été de même quelques mois auparavant . Des ministres que l’on disait proches du président , à l’instar de Mermouri au tourisme ou Raouya aux finances avaient été bel et bien débarqués pour insuffisance , même si le motif n’a pas été rendu public.

Aujourd’hui force est de constater que Tebboune dont la feuille de toute relative à la relance économique est bâtie autour d’objectifs techniquement réalisables , il reste néanmoins otage de la compétence des cadres qui l’entourent.

Comment regagner la confiance des citoyens avant le 1 er novembre , date » hostorique » du référendum alors que le produit de la politique de proximité tant annoncé n’est pas encore visible sur le terrain?

Dans le lot des départements susceptibles d’avoir déçu les attentes de Tebboune , il pourrait s’agir de celui des finances, vu les lenteurs en matiere de lancement des vrais chantiers de la réforme , notamment celle du secteur bancaire , préalable à toute relance.

Le ministere des finances auquel il pourrait être reproché la dominante bureacratique qui a discredité la volonté de Tebboune au chapitre des indemnités liées au covid devant être versées à certaines catégories de populations.

En deux mots , Aymen Benabderrahmane l’actuel minitsre des finances ne semble point installé dans la même vision que le président.

Réforme bancaire, fiscale, révision des lois liées au contrôle des changes, préalables pour ces….5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures pour 2021, objectif cher à Tebboune .

Autant de lenteurs et d’indécisions qui hypothéquent le programme du président.

Au volet économique toujours, l’apport concret du ministre du commerce « reconverti » en contrôleur des prix ne semble pas trop séduire par une quelconque réforme structurelle.

Au chapitre commerce exterieur, la volonté de réduire la facture des importations sans tomber dans la déstabilistion du marché interieur,tarde à prendre forme.

Par ailleurs , Belaid Mohand Said , ministre conseiller et porte parole de la présidence de la république n’a plus fait d’apparition publique ni de communication depui début juin dernier. Il devait pourtant animer des points de presse mensuellement. Serait-il donc partant?

Wait and see…

K.A

 

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