Ce qui ne sera jamais dit au président…

 

Des douaniers à l’intégrité dérangeante.
Ils ont été éliminés pour leur compétence.

Ils existent bel et bien et leur carrière a été brisée par cette machine invisible qui se nourrit de corruption.

Ils avaient moins de la cinquantaine quand l’administration les a broyés , écartés et tout simplement forcés à une retraite avant l’heure.

Nous en citerons trois cas authentiques et vérifiables. Leurs noms ne seront pas dévoilés , leur accord n’ayant pas été demandé et l’un d’eux n’étant plus de ce monde.

Points communs entre les 3 ex cadres supérieurs des douanes: ils avaient été à un moment donné sélectionnés pour être DG de cette institution avant de se voir en définitive écartés sans motif explicite.

Ils sont aussi universitaires avec des perfectionnements en formation douanière payés au prix fort par le trésor public.

En commun aussi leur travail de réflexion et de mise en place des procédures douanières et des actions de facilitation au profit des operateurs.

Dans ce lot , échantillon, réduit des dégâts faits à l’encontre de la véritable ressource humaine, celle au parcours honorable qui devait représenter des piliers sûrs pour l’avenir du pays , le sens du devoir était un principe de base de l’éducation affichée par ces cadres.

Preuve en est et comme par hasard, ces cadres supérieurs évoqués ici habitent de modestes appartements dans un quartier populaire d’une banlieue algeroise.

Aucune richesse à déclarer ni autre privilège caché, ils partagent le dur quotidien avec leurs modestes voisins depuis des années y compris celles de la décennie noire où il était d’ailleurs hautement dangereux d’habiter cette cité.

Nos trois ex cadres supérieurs auraient pu vivre tels des princes s’enrichir en usant et abusant aisément et en toute impunité de leur ancienne position . Et quelle position !

L’un était patron de la lutte contre la fraude à l’échelle nationale. Il pouvait se laisser tenter et gagner des milliards juste pour un petit contentieux autrement réglé.

L’autre était, le digne seigneur d’une direction qui compte parmi les plus stratégiques des douanes. Alors que le dernier ( décédé ) forcé à quitter les douanes à 48 ans pour une retraite qu’ il n’a jamais demandée, il occupait le poste de patron de la réglementation et des contentieux . Pas nécessaire de démontrer la portée potentiellement « enrichissante » que procurerait une telle mission.

Ces gens là, l’économie algérienne, les a perdus…comme quoi, travailler avec un sens élevé de patriotisme et de responsabilité n’assure pas forcément le meilleur des avenirs.

Le crime économique, C’est aussi cela.

Ingrate administration…

Karim. A

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