Aucune manifestation ne peut être justifiée: Le Hirak face à son devoir…

Le hirak ou la vie ?

Il ne peut désormais être béni s’il constitue une source de danger pour la population. Le hirak est face à un  devoir de conscience .

L’heure n’est plus à la revendication ou à la contestation politique. La sécurité du pays est désormais en danger et ce n’est point en lien avec une quelconque pseudo menace de l’étranger ou d’un conflit interne .

Là où  commence le danger sur la vie, la contestation devra s’arrêter.

Du moins pour marquer une pause . Celle que dicte la situation inédite que traverse le monde en général et notre pays en particulier.

La propagation du corona virus avec son lot de morts enregistré chez les plus grandes puissances de ce monde , des pays au stade le plus avancé de la technologie et de la science, interpelle par son effroyable vitesse .

Et surtout par la réalité dangereuse qui plane et qui nous rappelle à la raison : vigilance et respect des consignes.

L’Algérie est accrochée à ses statistiques de victimes atteignant plus de 90 cas et pas moins de 9 décès.  Sans tomber dans l’alarmisme, des règles élémentaires de prévention deviennent les seules barrières de protection à même d’éviter la maladie  et la mise en danger de la vie d’autrui.

Comment persister à défier les mesures de prévention au nom d’une certaine liberté politique qui passe par cette voie suicidaire, voire criminelle ?

Le rassemblement, la manifestation, le regroupement ou toute autre forme de sortie pour crier ses revendications au nom de cette démocratie relèvent dans ces conditions d’une attitude irresponsable à laquelle les esprits sains et patriotes ne sauraient et ne pourraient adhérer.

Le hirak n’a plus le droit . Il ne peut se prétendre d’une quelconque légitimité tant qu’ il accepterait d’être un vecteur de virus et une source de danger .

L’urgence est ailleurs…

ABN

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