Ariha, ville princesse de la Palestine…

Notre voyage sera vers la ville condamnée …la ville des palmiers « ARIHA ».

De 9 000 ans avant J.-C. à nos jours : « ARIHA » Jéricho, entre monuments historiques et terres fertiles…

Ariha , c’est un havre de paix en plein désert, dans la vallée du Jourdain en Palestine.

Surnommée « la ville des palmiers », elle est connue pour ses sites emplis d’histoire d’une part et ses sols fertiles d’autre part.
C’est aussi la ville la plus basse du monde, car elle est située à environ -240 mètres en-dessous du niveau de la mer.

Les nombreux sites archéologiques présents à Jéricho témoignent de l’empreinte de la religion sur cette ville qui regorge de ruines archéologiques, de monastères, de mosquées et offre une abondance de monuments historiques.

Les amateurs de balades et de spiritualité seront séduits par son désert, une succession de collines de sable et de cailloux aux tons fauves sur lesquelles danse l’ombre de quelques nuages. Ce paysage d’une extrême aridité accueille les merveilles de cette ville dont le mont de la Tentation, le monastère de Qurantul, le monastère Saint-Georges datant du Ve siècle, construit dans la falaise, avec son beau sol en mosaïque , la mosquée d’EL Nabi « Moussa », le site de Tell es-Sultan et Le palais d’Hisham :

Après les paysages lunaires du désert l’oasis apparaît comme un jardin extraordinaire.

Son climat subtropical et les nombreuses sources d’eau qui l’environnent permettent la culture de la vigne, des citronniers, des orangers, des figuiers.

Ses maisons basses à toit plat s’alignent sur de larges avenues aux trottoirs de sable, bordées de palmiers …
Cette ville annonce aussi les paysages de la mer Morte et la plage qui n’est plus très loin…

Ariha regorge aussi d’une cuisine diversifiée et haute en couleurs aux mille et une saveurs qui s’est enrichie à travers les siècles des peuples rencontrés, ainsi, tout en conservant ses traditions ancestrales, elle a évolué avec les rencontres orientales, ottomanes et méditerranéennes.

Son histoire et son évolution lui donnent un fond culturel incontestable et un charme particulier : gouter à la cuisine palestinienne en général fait ainsi voyager les sens…

La profusion et la qualité des produits de la terre de cette ville permettent de confectionner des mets savoureux et parfumés ; Une cuisine généreuse, qui s’appuie donc sur des aliments frais et sains : des fruits bien sûr, des légumineuses, et des légumes qui sont presque toujours accompagnés de la savoureuse huile d’olive palestinienne et le Zaatar palestinien, à base de thym séché, graines de sésame et sumac, c’est l’épice emblématique du Moyen Orient..

Le Zaatar donne cette saveur et ce parfum typiques, à la fois fruitée et acidulé.

Un véritable art culinaire dont il serait dommage de ne pas profiter ! Les repas commencent avec le mezze (assortiments de hors d’œuvres) tels que les fameux hommos, taboulé, caviar d’aubergines feuilles de vignes farcies… Puis viennent les plats, par exemple le plat national qui est le poulet palestinien ou du labné (lait fermenté) accompagnera les plats.

Pour finir, des pâtisseries telles que la baqlawa palestinienne (feuilleté au miel et aux pistaches, noix, noix de cajou, amandes ; parfois parfumé à l’eau de rose) ou knaffa (autre pâtisserie incontournable du Moyen Orient). Vient enfin le thé vert à la menthe glacé ou chaud…

Une variété d’un art culinaire qui permet également de préserver l’héritage culturel palestinien.

Tout simplement ARIHA est une ville qui lutte contre l’oubli de l’Histoire, d’un peuple d’une Terre …

Nadi. K

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